mercredi 20 mai 2015

Me Adrien Houngbédji, nouveau président de l'Assemblée nationale

Adrien Houngbédji
Enfin un nouveau bureau pour l'Assemblée nationale du Bénin. Son président vient d'être élu au bout d'une rude compétition qui a mise en compétition les candidats Adrien Houngédji du parti du Renouveau démocratique Prd de l'opposition et  le ministre Komi Kountché conduisant la liste des Forces cauris pour un Bénin émergent Fcbe de la majorité présidentielle. C'est par 42 voix pour contre 41 pour son challenger que Adrien Houngbédji a été élu président de l'ensemble des députés de l'Assemblée nationale, 7è législature autour de 00h47 mn. Une élection saluée dans la joie  par les députés par l'exécution spontanée et enthousiaste de l'hymne nationale. Une joie attendue et exprimée par les populations qui depuis le matin du mardi 19 mai au petit matin de ce mercredi 20 mai 2025 leur souffle. Et à en croire le tout nouveau député Joseph Djobénou de l'Union fait la Nation, par cette élection, "un premier pas vient d'être fait dans la remontée, dans la dignité, dans la reconstruction du Bénin".













Dérives électorales: Et si la Haac se tait !


Bon l’an mal an, la date du 26 avril 2015 approchent et les Béninois se préparent à désigner leurs nouveaux députés pour la 7è législature. La campagne électorale bat son plein et les cartes d’électeurs sont en cours de délivrance par les populations sur toute l’étendue du territoire national.  Les partis politiques et alliances de partis politiques redoublent d’ardeur pour convaincre les citoyens à choisir leurs candidats à coups de promesses même les plus vraisemblablement irréalisables. Ainsi on a pu entendre d’un côté: « l’électricité ? C’est Moi ; L’eau ? C’est Moi. Les routes ? C’est Moi. Les microcrédits aux plus pauvres ?c’est encore Moi…Je suis tout seul une institution. Et on n’insulte pas une institution. Car je peux tout écraser… ». De l’autre côté  on promet de voter ou de faire voter des lois qui favorisent le développement du pays. Tout est beau et c’est de la campagne électorale. Là où on ne se comprend plus, c’est quand on franchit le pas dans les injures, les invectives, les dénigrements de tous genres, des menaces à peines voilées et les règlements de compte personnels. Le drame ici, c’est que toutes ces dérivent, surtout celles relatives aux injures se commettent au vue et au su des populations, notamment les enfants et les jeunes que pourtant tous affirment vouloir promouvoir sur tous les plans si on les élit. Quel héritage compte-t-on ainsi laisser au à la jeune génération qu’on rassemble au cours des meetings politiques ? Et quand les élections vont passer, comment pense-t-on reconstruire toutes ces valeurs de dignité, de morale  et d’éthique qu’on foule aujourd’hui sans retenue au pied. Où met-on l’unité nationale ou la cohésion nationale que par ailleurs chacun prétend promouvoir ? Plus grave,  tout cela se vit et se relaie sur les écrans des  télévisions,  sur les antennes des radios diffusions qui sont toutes branchées sur satellite,  sous le regard des conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication qui ont pourtant pris la décision N° 15 019/Haac du 25 mars 2015 portant règlement de la campagne médiatique pour les élections législatives  du 26 avril 2015 qui  dispose en son article 4, alinéa 1er : « les organes de presse Ussé bien du service public que du secteur privé doivent en cette période électorale s’interdire la diffusion de chansons , jeux, spots, communiqués, proverbes, récits satiriques, caricatures et toutes autres productions qui sont de nature  à mettre en péril la  cohésion nationale, à ternir l’image ou à dénigrer un parti ou alliances de partis politiques, un candidat ou une liste de candidats ». Comment comprendre ce silence sonore qui ne sait plus quoi dire ou faire face à des dérives dont font l’objet  certains leader ou candidats des partis ou alliances de partis politiques même au sommet de l’Etat ? Les associations professionnelles des médias ne doivent – t - elles pas elles aussi rappeler à l’ordre  leurs membres dans ce travail de réarmement moral et d’éducation civique et surtout de responsabilité sociale des journalistes dans ce combat contre les dérives électorales ?  Chacun doit certainement avoir sa part de responsabilité et sa carte d’apaisement à jouer pour que tout se déroulent dans la paix et la tranquillité maintenant, pendant et après les législatives du 26 avril 2015.

 

Un Centre Jean Paul II à Cotonou Guy pour l'éducation à l'amour

Un Centre Jean-Paul II pour l’éducation à l’amour a ouvert ses portes le samedi 9 mai 2015 au quartier Avlékétécodji  à Cotonou. C’est l’œuvre de Alain Hounyo, spécialiste des questions de mariage et des  familles,  formé à l’institut pontifical Jean-Paul II. Placé sous le parrainage de Mme Marina Massougbodji d’Alméïda, ancienne ministre de la santé du Bénin, cette inauguration a enregistré la participation de  plusieurs personnalités morales et religieuses, de nombreux invités dont le couple Siro Séra de l’ONG « Power Love ». L’occasion a été donnée à M. Hounyo de partir de quelques constats  relevant des défis de notre époque pour entretenir l’assistance sur les objectifs, les missions, la cible et les activités de son Centre qui se veut, selon lui, être « un Centre d’écoute avec une équipe pluridisciplinaire de diverses spécialités » : éducateurs sociaux, avocats, professeurs de droit, économistes, notaire, agents de santé et médecins de diverses spécialités,  docteurs en sciences de l’éducation, en philosophie,  communicateurs, experts en sciences de la personne, du mariage et de la famille et autres.  A en croire M. Hounyo, ce Centre Jean-Paul II veut accompagner en matière d’amour, du mariage et de la famille les enfants,  les adolescents incompris, les jeunes amoureux, les adultes en couple, les parents, les pères et mères célibataires. « Nous voulons éduquer les différentes couches et catégories de la population à incarner des valeurs structurantes de la vie et faire redécouvrir l’humanité que chacun se doit de respecter  dans une perspective de promotion de la civilisation de l’amour » a déclaré M. Hounyo avant de laisser la marraine conclure : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » : c’est la meilleure définition de l’amour que le Christ Lui-même nous donne.